C’est inédit dans l’histoire des États-Unis d’Amérique, le président Trump est le premier à être visé deux fois par une procédure de destitution.
Le 6 janvier dernier, les partisans de Trump étaient réunis pour soutenir leur président. Ils étaient venus par milliers devant le Capitole entendre le discours du président sortant. À seulement 2 jours de l’investiture du président élu Joe R. Biden, le président Trump n’a toujours pas reconnu sa défaite. Il déclare même que la victoire lui a été volée et l’a répété à plusieurs reprises lors de son discours le 6 janvier. Les pro-Trump révoltés se sont dirigés au Capitole et ont pénétré ce haut lieu de pouvoir de la démocratie américaine. Cet assaut a fait état de 5 morts et des dizaines de blessés.
Après coup, ce discours prononcé par Trump est jugé comme un appel à l’insurrection par les Démocrates. Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants, a donc entamé pour la deuxième fois une mise en accusation du président Donald Trump. Celle-ci a été validée par la Chambre des représentants. Lors du vote, 10 républicains ont voté en faveur de cette procédure de destitution. Ce nouvel « impeachment » ne devrait pas aboutir avant la fin du mandat de Trump. Pour cause le manque de temps : il reste 2 jours avant la passation de pouvoir qui se fera sans la présence de Donald Trump. En effet, il proteste contre le résultat de cette élection et non contre sa mise en accusation. Portée par les démocrates elle a pour but d’empêcher Donald Trump de se représenter en 2024. Vous l’aurez compris, nous pouvons encore avoir des surprises…
Par Bastien DA SILVA MATIAS
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